La mort de Marat

Jacques-Louis David se confronte à la grandeur et la rigueur antique en Italie de 1775 à 1780. Admis en 1784 à l’Académie, il accueille dans son atelier la jeune génération d’artistes et devient le chef de file du néoclassicisme. Acquis aux idées révolutionnaires, il met son art au service de la nation puis de Napoléon dont il participe de l’épopée. Exilé, il meurt à Bruxelles en 1825.

Cette réplique d’atelier d’un original conservé dans les Musées royaux d’art et d’histoire de Bruxelles reste l’une des œuvres emblématiques de la Révolution française. Jean-Paul Marat, journaliste, député à la Convention et instaurateur du régime de La Terreur, vient d’être assassiné par Charlotte Corday.

À travers une composition très structurée d’une grande sobriété, l’artiste nous montre le révolutionnaire disparaître sous les traits du martyr républicain.

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