Le hameau Cousin à Gréville

Toute sa vie, Jean-François Millet reste attaché à la Normandie, même si la majeure partie de sa carrière se déroule à Barbizon, village à la lisière de la forêt de Fontainebleau. Grâce à Alfred Sensier (son premier biographe), nous connaissons la genèse de cette toile. Œuvre à la gestation longue, commencée en 1854, puis reprise et terminée en 1873. Elle fait référence aux différentes périodes de sa production et s’inscrit dans une démarche différente de celle des impressionnistes, ne recherchant pas la réalité des couleurs du temps qui passe et des saisons. Comme son ami, Camille Corot, il interprète avec son cœur plutôt qu’avec son œil.

Le musée possède des dessins de Millet ainsi que de grands pastels — technique qu’il maîtrisait parfaitement.

Notice sur le portail des musées de Reims.